DMLA, cataracte, glaucome… Pour dépister ces maladies de l’œil, un bilan visuel s’impose dès 50 ans.

Plusieurs maladies se développent à bas bruit. Les dépister tôt permet de mettre en place un traitement médicamenteux ou au laser.
La cataracte correspond à l’opacification du cristallin, la « lentille » de l’œil.
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) prive de la vision centrale. Elle empêche de lire, de conduire ou de regarder la télévision.
Le glaucome se caractérise par une destruction du nerf optique, le plus souvent causée par une hyperpression à l’intérieur du globe.

Le Dr. Guechi et son équipe mesure l’acuité visuelle et réalise une prise de tension oculaire, un examen du cristallin au microscope (pour détecter une cataracte), un fond d’oeil (pour dépister une DMLA), et une photo de la tête du nerf optique pour vérifier l’absence de glaucome.

DMLA

Après 55 ans, le vieillissement de la rétine centrale ou région maculaire peut se faire de manière anormale :

  • aux stades initiaux, on parle de MLA (maculopathie liée à l’âge)
  • aux stades évolués, on parle alors de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge)

Cette DMLA représente, dans les pays industrialisés, la première cause de cécité chez les personnes de plus de 50 ans. Elle peut conduire à un handicap visuel irréversible, d’où l’importance d’un dépistage précoce.

Il existe 2 formes principales de DMLA :

  • la forme « sèche » ou atrophique
  • la forme « humide » ou néovasculaire, pour laquelle différents traitements sont disponibles, au premier rang desquels les injections intra-vitréennes

Devant toute apparition ou aggravation de déformations nettes et permanentes ou l’effacement partiel du quadrillage, vous devez consulter en urgence.

Glaucome

Le glaucome chronique à angle ouvert est une maladie grave, potentiellement cécitante, touchant le nerf optique. C’est une maladie totalement asymptomatique au début de son évolution qui nécessite donc un dépistage régulier chez l’ophtalmologiste à partir de 45 ans.

Le glaucome est dans la plupart des cas lié à une pression intra-oculaire trop élevée, mais il existe également d’autres facteurs de risque (antécédents familiaux, facteurs vasculaires..).

Sans traitement, l’évolution va se faire par une perte progressive du champ visuel, au départ non perçue par le patient mais qui va s’aggraver inéluctablement.
Cette maladie nécessite donc une surveillance clinique et paraclinique régulière, au moins deux fois par an, avec réalisation d’un examen clinique, d’un relevé du champ visuel et/ou d’un OCT du nerf optique

Un traitement qui sera adapté à chaque cas :

  • soit l’instillation quotidienne de collyres,
  • soit une trabéculoplastie laser sélective,
  • soit une intervention chirurgicale dite « filtrante » permettant de stabiliser la maladie et d’éviter une évolution défavorable